Retour au Chateau, I want to become an action man

La traditionnelle trêve des confiseurs m'a renvoyé vers la France pour 15 gros jours à comater joyeusement dans le canapé familial pour faire le plein de DVD pas encore vus ou à revoir. Fêtes classiques avec le cortège habituel de bouffe variées et largement apréciables dans le côté peu diététiques. Et dire que le retour précédent celui-ci avait vu ma perte de poids encenssée.
Un retour c'est aussi le moyen de revoir tout ceux que l'on avait pas vu depuis un moment et de prendre le temps de refaire le monde et de solder toutes les histoires que l'on a pas entendu et pas pu vivre auprès d'eux. De ce point de vu j'ai été servi par la bande de rugby addict de bagatelle (big up au Basque Bondissant et aux motards nouveaux ou sur nouvelles montures).
Mais mon come back vers le chateau encore plus europe du nord depuis l'arrivée d'un colloc suplémentaire Hollandais (toujours pas de suédoise en vue), doit être un retour à la réalité. Même si je ne prend pas de bonnes résolutions vers le 1er (arrêter de fumer), ou de mauvaises (fumer encore plus) et encore moins des moyennes (fumer un peu moins peut être), là mon glandage volontaire doit s'arrêter pour les 15 jours 3 semaines à venir. Ca en devient gênant de croiser mes colocataires déjà sur le feux (voire même terminant leurs partiels) et en plein dedans quand on est plus à hésiter quel calsseur prendre ou quelles pochette ouvrir.
Du coup, la question qui revennait souvent n'est toujours pas dans le tirroirs. Est-ce que je vais rester une année voire plus dans le Groland du côté? On attendra encore quelques semaines pour peser les différentes possibilités et oportunités. Mieux vaut éviter de gamberger en ce moment et devenir un Action-Man même face à de l'Econométrie (caca-prout). Côté English Culture, je pense mettre le rugby un peu de côté dès la semine prochaine. Ca me démange bien de courrir avec le protège dents, mais quelques entorses de différents doigts pendant des exams précédement vont me faire biffurquer vers le footing sous la pluie. De toute façon, je me rattraperai bien pour les VI Nations et la Team Senoble de Bagatelle me récupèrera pour les sessions du Samedi matin.
Je lache le clavier pour une ouverture latérale en développé couché d'une pochette de Finance. Même si ce post semble pré-dépressif, il n'anonce en fait qu'une mise en action dans le but de remettre bientôt de la fantaisie ,sur ce support informatique, venant après la parenthèse classique d'une vie d'étudiant. Just Do It...

Capitale grolandaise de la Culture... Kamoulox

Reprise des hostilités et de la dissertation.
Ma première expérience hors nid familial dans le Groland du côté m'amène une certaine autodiscipline qui me fais raconter des histoires à toi lecteur. Après une petite période agîtée, pour différente raisons, calmage pour acceuillir de manière Grand Ducale des parents en visite et pas en transport de fonds offshore. Et re-perte de sommeil pour être à jour pour l'Université, mais toujours clandestin et fier de l'être au yeux de l'administration locale (plus que 2 mois avant reconduite à la frontière, 10km). Un peu d'autodiscipline toujours permet de ne pas tomber (sytématiquement) dans les sollicitations de beuveries venant du côté Lycée Erasmus.
Un évènement doit arriver dans les heures qui viennent dans le Groville dans lequel je vis. Lux-ville deviens dès ce soir la capitale Européenne de la Culture. On peut y voir une ocasion de dillapider l'exédent budgétaire de la place et enfin devenir un pays endetté comme tout le monde. Il faut imaginer que meme la sécu ne sais pas comment être déficitaire... Bref feux d'artifesses, concert, cerf bleus entourrent la Place financière. On verra bien ce que ça donnera, les évènements sont rares dans le coin et souvent gardés secret par les 3O% d'habitants qui sont autochtones. Il faut être attentif comme un trader lisant les infos Bloomberg pour savoir que les 15 personnes qui marchent dans la rue font leur CPE local (que 3000 euros pour les -25 ans, ce genre de coneries), où que les 15 minutes sans bus dans la rue vers midi était la plus grosse grève locale depuis 25 ans.
Rubrique Rugby toujours, demain dernier match de la saison régulière à Vittel. Après avoir passé les différents rites initiatiques (pour ceux qui y aurait pensé.... NON PAS LA BISCOTTE, mais cf post précédents), je sens que je fais parti de l'équipe et connais presque tout les nom (45/50) des membres du RCL. Vu mon temps de jeu je n'arrive pas encore à impressioner mes connaisssances avec des cicatrices de guerre, mais on ne va pas se plaindre de ne pas avoir des oreilles en choux fleur et des dents en moins, j'attendrais comme mon crew d'être Manager de grande Banque Américaine pour arriver dans un état proche de l'Ohio (et ce de différente manière) le lundi. Et comme le dit l'ancien Barbarian, partner d'un fond aux allures d'affaires Clear..., obsèdé sexuel notoire, on va essayer de donner "Hundred percent" (big up à JC Van Damme), pour faire les Play-offs et continuer nos découverte de la France rurale et ouvrière.
Avant de lacher le clavier, qui n'as pas été source d'inspiration magique aujourd'hui, je tenais à anoncer aux quelques uns qui suivent mes aventures (si, si il y en a) qu'un retour vers la capitale de la Gaule est prévu la semaine prochaine... J'essayerai d'en contenter un maximun mais l'anniversaire maternel (idée de cadeau, balancer un mail), est l'objectif pricipal de ce retour précedant celui des vacs d'une semaine...
Le cortège de cerf à tête bleu m'appele vers lui, partons voir ce que le Grand Duc nous a réservé comme culture et espèrons que les Bradwurst sont à distance respectable...

Robert Schuman, Bar-le-Duc & Mannshaft (comment remplir un week end)

Un titre doit souvent donner un apperçu de la publication qui suit. Celui-ci est un résmé d'un week end agité qui m'a valu un repos forcé.
J'annonce souvent la bizarerie du Groland, j'en ai fait les frais. En effet, vendredi par je ne sais quel biais, j'ai eu vent d'une soirée à la Commission Européenne (peut être soirée des stagiaires où n'importe quel raison non valable). Donc arrivée dans la cafétéria d'un batiment administratif, celle-ci ressemblait à s'y méprendre à la salle des fêtes Emile-Louis de Muflin. Mais là n'est pas le point. 1 euro les consos servis par des emplois protègés allemand, un concert genre super déjà vu qui ne casse pas 3 pates à un canard....et des nouvelles européennes. Toutes un look à avoir joué dans des films (tournés à Bratislava, Budapest, Prague...) que l'on reçoit sur sa boite mail le vendredi. On se rapelle vite des mots du constructeur européen, et une volonté d'élargir l'Europe arrive au bout des verres largements entamés. Quelques verres c'est déjà 25 de moins que leurs compatriotes, ces assistantes, gréffières et traductrices de l'est poussent à la surenchère. Mais la Jean-Claude Dusse attitude fait repartir Brocouilles (ou presque, pour plus d'explications evoyer un mail à l'auteur). En plus il y a ouverture des marchés de la Noel en ce moment, j'attend avec peu d'impatience la venue d'un vieux me disant que ce qu'il me faut c'est un petit vin chaud...
Reprenons sans les digressions précédentes. Fin de week end (l'europe vous baise une journée don passage direct au dimanche), rugby, donc match. La Ligue Est (encore elle, salope) me fait découvrir les paysages du chef d'oeuvre avec Benoit Poelvorde: LES CONVOYEURS ATTENDENT. Je ne pensais pas etre un parisien méprisant la province (mes bretons et basques peuvent en attester), mais 2/3 heures de car dans la partie sous-developpée et frontiste de la France vous incitent à mater les DVD de rugby anglo-saxons. Le match n'a pas été la plus grande réussite du club (perdu, pas d'essais, match d'avants...), mais j'ai fais mes premiers vrai pas sur le terrain en remplacement à l'aile gauche d'un... Néo-Zélandais (la classe non), qui a 40 ans (bcp moins classe). Le retour est plus antologique que mes pauvres 10 min sur le champ surplombant des usines désafectées je crois. J'ai le malheur d'être le junior, premier match, les cheuveux les plus longs... bières à flot... fatiguant l'inventivité qu'on mes anglo-saxons pour les jeux d'alcool. Mes peurs ont été vérifiées quand l'un d'entre eux à acheté de la Mirabelle dans une station service (5min de durée de vie). La sortie du bus aurait pu être un exutoir, mais l'angliche meme après 30 ans, un poste à responsabilité, un mariage, éventuellement des enfants n'est pas assagît, il a les moyens de sa conneries(donc passage par la case Bar)... J'ai du appeler mon GPaulineS officiel pour arriver vivant au Chateau Pétrusse.
La Mannschaft maintenant, partie plus en relation avec la vie en communauté dans le Chateau. En effet, bizzarement quelque soit la nationalité des protagonistes, les emmerdes (petites j'avoue) sont toujours mises sur le dos de nos cousins germaniques. Ils ont beau être charmants, ne portent pas de brassards rouges, etc... C'est de leur faute. On peut supposer que leur jeune age ainsi que le fait qu'ils soient seulement en première année les margianlises, le reste du monde parle d'eux comme des responsables des broutilles des parties communes. On va pas se plaindre, Séville 82 et d'autres raisons pour nos collocs de nationalités autres justifient notre coalition. L'Europe toujours et encore, un sujet qui rassemble pour les élargissments et pour la marginalisation des Goths...

Clearstream et moi

Bientôt 2 mois au Groland et déjà des raports avec Clearstream. Etrange pays que celui ou je réside... ils sont vraiment fréquentables. En effet, j'ai failli habiter avec un membre de cette socièté occulte, mon voisin de pallier y travaille et l'anglais le plus avenant du rugby en est un cadre largement supérieur. Nouvelle déconvenue dans ma découverte de la culture locale, il ne sont pas vétus de fausses moustaches (borat like), pas vraiment dissimulateurs (surtout l'anglais sous la douche) et n'ont aucun rapport avec Ihmad et le petit Nicolas. Finalement sympa, cultivés, bref présentables. De nombreux préjugés tombent.
Sinon, le froid arrive vraiment, on commence tous a avoir les tétons qui pointent dès le réveil et on n'arrose plus les murs du quartier dit "chaud" de la gare. Ici chaud c'est juste plus coloré et un peu moins de Porsche, Audi & co. En gros les autochtones n'y vont que par obligation et y parquent français, belges et non germanophones. Il est tellement chaud que la rue des putes est introuvables même si tout le monde en parle. On se demande si la proportion impressionnante des cadres expat ne les ont pas délocalsées dans une palce offshore plus ensoleillée. Juste derrière, il y a l'un des coins qui "bougent": 4 bars un peu trop fréquenté par les gens en cravatte (ça fait bien d la garder jusqu'à 23h) et où coutume étrange on va principalement le mercredi... Je ne vais pas lacher toutes les bizzareries de cette europe miniature en une fois, j'en découvre tout les jours et la publication de celles-ci me vaudront l'annulation de l'ouverture de mon compte en banque plus sous la loi de secret bancaire que mes Clearstream boys...

Résumé des épisodes précédents

Au pays des banques depuis le 1/10, j'ai expérimenté la vie sans logmemet pendant un mois: passage par la case auberge d'australiens qui puent des pieds, canapé Belge (attention ce n'est pas une position), tapis de yoga franco/hispano/germanique... Finalement l'attente a payée, je réside maintenant au Chateau Pétrusse (en fait la réseidence de la montée de la Pétrusse, dite Jean l'Aveugle), dans une ambiance auberge espagnole d'Europe du nord: 3 Allemand, 1 Belge, 4 Hollandais et hollandaises,1 Polonaise,3 Français, 1 Grèque, 1 Anglo/Marocaine, 1 Camerounais.
Je pensais, faire le tour de toutes les activités du Grand Duché (autre que le secret bancaire et l'évasion fiscale), mais raté, je suis encore dans la découverte de la plus petite capitale européenne, et vu le froid qui sévit dans le coin, je vais mettre un sacré paquet de temps à visiter tout ce qui est en plein air.
Les cours c'est pas un truc vendeur, donc on va simplement dire que le lieu est sympa (vieille chappelle jésuite rénové) et que les autochtones ne sont pas nombreux dans l'université . Ca créé donc un espèce de bordel sympa ou on ne sait pas quelle lange parler: mix de français, anglais, allemand et en cas d'ivresse majeure du roumain (et oui ils entrent dans l'europe). On a une espèce de masse d'étudiant (en proportion locale 800 personnes c'est beaucoup), qui se croient en ERASMUS sans y être. Donc... visite des bars de la ville (nombreux et pas trop cher), où la plupart des expatriés sont réfugiés en attendant de rentrer au pays (divers et varié).
Pour finir, j'ai trouvé une possibilité d'être exotiqe dans le coin... Je suis membre du Rugby Club de Luxembourg. 2 Equipes dans le pays, la mienne c'est un peu l'Onu, mais à forte tendance britanique. Donc pour les clubs français, de régions sinistrées par la crise de la sidérurgie des anées 80/90, qu'on affronte tout les week end comme la langue vecteur est l'anglais c'est France-Angleterre tout les week ends (avec les fêtes de la chataigne et cartons jaunes). Le bon point c'est que les gros gabarits sont dans mon camp (un ancien troisième ligne de Sale, internationnal...), le mauvais c'est qu'ils sont très sympa et peuvent boire 25 bières apès un match... faible que je suis l'appel du houblon me dépasse.
La suite au prochain épisode...