jeudi 30 novembre 2006

Robert Schuman, Bar-le-Duc & Mannshaft (comment remplir un week end)


Un titre doit souvent donner un apperçu de la publication qui suit. Celui-ci est un résmé d'un week end agité qui m'a valu un repos forcé.
J'annonce souvent la bizarerie du Groland, j'en ai fait les frais. En effet, vendredi par je ne sais quel biais, j'ai eu vent d'une soirée à la Commission Européenne (peut être soirée des stagiaires où n'importe quel raison non valable). Donc arrivée dans la cafétéria d'un batiment administratif, celle-ci ressemblait à s'y méprendre à la salle des fêtes Emile-Louis de Muflin. Mais là n'est pas le point. 1 euro les consos servis par des emplois protègés allemand, un concert genre super déjà vu qui ne casse pas 3 pates à un canard....et des nouvelles européennes. Toutes un look à avoir joué dans des films (tournés à Bratislava, Budapest, Prague...) que l'on reçoit sur sa boite mail le vendredi. On se rapelle vite des mots du constructeur européen, et une volonté d'élargir l'Europe arrive au bout des verres largements entamés. Quelques verres c'est déjà 25 de moins que leurs compatriotes, ces assistantes, gréffières et traductrices de l'est poussent à la surenchère. Mais la Jean-Claude Dusse attitude fait repartir Brocouilles (ou presque, pour plus d'explications evoyer un mail à l'auteur). En plus il y a ouverture des marchés de la Noel en ce moment, j'attend avec peu d'impatience la venue d'un vieux me disant que ce qu'il me faut c'est un petit vin chaud...
Reprenons sans les digressions précédentes. Fin de week end (l'europe vous baise une journée don passage direct au dimanche), rugby, donc match. La Ligue Est (encore elle, salope) me fait découvrir les paysages du chef d'oeuvre avec Benoit Poelvorde: LES CONVOYEURS ATTENDENT. Je ne pensais pas etre un parisien méprisant la province (mes bretons et basques peuvent en attester), mais 2/3 heures de car dans la partie sous-developpée et frontiste de la France vous incitent à mater les DVD de rugby anglo-saxons. Le match n'a pas été la plus grande réussite du club (perdu, pas d'essais, match d'avants...), mais j'ai fais mes premiers vrai pas sur le terrain en remplacement à l'aile gauche d'un... Néo-Zélandais (la classe non), qui a 40 ans (bcp moins classe). Le retour est plus antologique que mes pauvres 10 min sur le champ surplombant des usines désafectées je crois. J'ai le malheur d'être le junior, premier match, les cheuveux les plus longs... bières à flot... fatiguant l'inventivité qu'on mes anglo-saxons pour les jeux d'alcool. Mes peurs ont été vérifiées quand l'un d'entre eux à acheté de la Mirabelle dans une station service (5min de durée de vie). La sortie du bus aurait pu être un exutoir, mais l'angliche meme après 30 ans, un poste à responsabilité, un mariage, éventuellement des enfants n'est pas assagît, il a les moyens de sa conneries(donc passage par la case Bar)... J'ai du appeler mon GPaulineS officiel pour arriver vivant au Chateau Pétrusse.
La Mannschaft maintenant, partie plus en relation avec la vie en communauté dans le Chateau. En effet, bizzarement quelque soit la nationalité des protagonistes, les emmerdes (petites j'avoue) sont toujours mises sur le dos de nos cousins germaniques. Ils ont beau être charmants, ne portent pas de brassards rouges, etc... C'est de leur faute. On peut supposer que leur jeune age ainsi que le fait qu'ils soient seulement en première année les margianlises, le reste du monde parle d'eux comme des responsables des broutilles des parties communes. On va pas se plaindre, Séville 82 et d'autres raisons pour nos collocs de nationalités autres justifient notre coalition. L'Europe toujours et encore, un sujet qui rassemble pour les élargissments et pour la marginalisation des Goths...

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